Savoir-faire Linux : l’open source dans le monde entier… et à Rennes

Créée il y a près de 20 ans au Québec par des Français, Savoir-Faire Linux aide les entreprises à faire entrer l’open source et le logiciel libre dans leur quotidien. Spécialisée en technologies de l’information, en objets connectés et en ingénierie logicielle, l’entreprise québécoise répond à des demandes d’envergure et de secteurs différents, à travers le monde entier.

Présent en France depuis 2014 et soutenu par BCI, Savoir-Faire Linux s’est installé à la Newsroom, un des nombreux espaces de co-working rennais. Eloi Bail et Gilles Doffe y ont posé leurs valises en 2017.

L’entreprise partenaire de la Digital Tech Conference compte Adrien Béraud parmi les intervenants de cette édition #3 : le directeur du projet R&D Ring y anime le workshop « Les organisations autonomes décentralisées : de la théorie à la pratique ».

Il y a deux ans, rencontre officielle avec la blockchain

L’équipe de R&D de Savoir-faire Linux a commencé à travailler sur la blockchain dans le cadre d’expérimentations, comme l’explique Adrien : « on voulait étudier les possibilités de la technologie et voir à la fois ce qu’on pouvait proposer comme offre à nos clients et ce qu’on pouvait faire aussi pour nos projets en interne. On a trouvé la technologie Ethereum vraiment très intéressante pour proposer de nouveaux services et rendre possibles des choses qui ne l’étaient pas du tout avant ».

L’équipe a alors l’idée d’utiliser cette technologie dans le contexte de son projet R&D, Ring. En quelques mots, Ring est un logiciel libre et un système de communication entièrement distribué : « Dans le cadre de Ring on utilise la blockchain Ethereum pour répondre à une problématique importante : comment les utilisateurs peuvent se contacter et s’authentifier simplement ? Sans avoir à se partager des clés publiques entières qui sont de gros fichiers. Un humain ne peut pas les retenir par cœur ou même les comparer facilement avec une autre. Ethereum nous permet d’obtenir un système entièrement distribué et libre avec un mécanisme d’enregistrement qui garantit qu’un nom ne peut pas être attribué à plusieurs personnes et qui permet à chacun d’enregistrer ce nom unique sans avoir d’autorité centrale ».

La blockchain hier, aujourd’hui, demain

Quand Savoir-faire Linux commence à s’intéresser à la blockchain, la technologie est déjà le sujet de nombreuses actualités : « on s’y intéressait déjà de loin, on avait entendu parler du bitcoin et on voyait arriver Ethereum. On était curieux, et c’est aussi notre métier d’être toujours à la pointe pour proposer le meilleur à nos clients. Actuellement, on est toujours dans une phase exploratoire : on étudie les possibilités comme les limites autant au niveau de ce qu’on peut faire avec Ethereum que d’Ethereum lui-même qui évolue ou d’autres blockchains qui apparaissent avec d’autres technologies ».

Parallèlement, le grand public découvre aussi le sujet et on parle désormais du bitcoin en famille, à table : « Ethereum était une niche même chez les connaisseurs il y a quelques années. Maintenant tous ceux qui s’intéressent au sujet connaissent Ethereum. Nous sommes de plus en plus nombreux à comprendre ce que ça permet de faire et comment ça fonctionne, ne serait-ce que dans les grandes lignes ».

Et demain ? On en reparle à la fin de la Digital Tech Conference avec, c’est certain, de nouvelles pistes de réflexion !

 

 

 

 

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